Illustration presse covid
Le monde d’après…
Client : L’Estrade
Couverture de presse, illustration : Pendant la pandémie de COVID, dans un quartier où la vie est absente à l’extérieur hormis un cerf qui réinvesti les zones urbanisées et un ambulance, les habitants sont reclus en masse à l’intérieur des tours. Dans une atmosphère rougeoyante, une petit fille souffle sur une molécule de coronavirus dont les protéines s’envolent comme des graines de pissenlit.
Covid, le monde d’après… illustration pour la couverture du magazine L’Estrade – Avril 2020.
Extrait :
« Allez les petits ! » C’est ainsi que, dans le monde d’avant le monde d’hier, le commentateur sportif Roger Couderc, encourageait, à s’en égosiller, les rugbymen de l’équipe de France, lorsqu’ils couraient droit à l’essai. Une manière d’afficher son affection et son admiration à l’endroit de ces immenses sportifs. C’est cette même formule dont on use aujourd’hui pour rendre hommage à tous ces « petits » sur lesquels le corps social porte désormais un regard attendri, après les avoir si longtemps ignorés.
Mais, pas plus que les rugbymen de l’époque ne quémandaient les encouragements et les applaudissements pour foncer tête baissée dans la ligne adverse, les « petits » que nous célébrons désormais à 20H00, n’ont attendus les nôtres pour assumer leur mission.
Comme tous les grands, les vrais, ils ont fait ce qu’ils devaient faire, sans rien en attendre en retour ! C’est d’ailleurs à cela que l’on reconnaît les personnes de noble lignée, c’est leur force d’âme et leur conscience professionnelle qui guident leur action et non la perspective d’un intérêt préalablement négocié. La grandeur humaine se trouve toujours dans la gratuité du geste.
…
Édito de Marc Houver
« Allez les petits ! » C’est ainsi que, dans le monde d’avant le monde d’hier, le commentateur sportif Roger Couderc, encourageait, à s’en égosiller, les rugbymen de l’équipe de France, lorsqu’ils couraient droit à l’essai. Une manière d’afficher son affection et son admiration à l’endroit de ces immenses sportifs. C’est cette même formule dont on use aujourd’hui pour rendre hommage à tous ces « petits » sur lesquels le corps social porte désormais un regard attendri, après les avoir si longtemps ignorés.
Mais, pas plus que les rugbymen de l’époque ne quémandaient les encouragements et les applaudissements pour foncer tête baissée dans la ligne adverse, les « petits » que nous célébrons désormais à 20H00, n’ont attendus les nôtres pour assumer leur mission.
Comme tous les grands, les vrais, ils ont fait ce qu’ils devaient faire, sans rien en attendre en retour ! C’est d’ailleurs à cela que l’on reconnaît les personnes de noble lignée, c’est leur force d’âme et leur conscience professionnelle qui guident leur action et non la perspective d’un intérêt préalablement négocié. La grandeur humaine se trouve toujours dans la gratuité du geste.
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Édito de Marc Houver